HISTOIRE & TRADITIONS
RETOUR 
Au cours d'une randonnée au départ d'Alos, Alain A. nous fait découvrir un dolmen sur la commune de Vindrac-Alayrac
Ce dolmen est intégré avec son tumulus dans un muret de pierres séches se situe dans un petit causse boisé à 700 m  au N du carrefour de la Cadène dans le travers de Jouzelles.
Primitivement inclus dans un tumulus de 8 x 4 x 1,50 m, Il ne reste que les 3 faces de sa chambre sépulcrale de 2m² environ axée SE-NO tandis que le pierrier est SO-NE . La table a disparu est le monument est recouvert par la végétation.

L'abbé Terral fouilla ce monument de même que d'anciens propriétaires croyant y découvrir un trésor.
La Spéléo-Club Albigeois l'examina en 1960. L'intérieur de la chambre et les déblais acccumulés à son entrée ont donné le mobilier suivant :
1 canine perforée de carnassier - 1 fragment de perle en disque - 3 fragments de poterie grossière - 1 débris de cuivre très patiné.
L'abbé Terral y recueillit : 
2 pointes de flèches - 1 lamelle courbe à dos abattu - 1 pendeloque en coquille - 5 disques blancs - 21 disques noirs - 9 éléments de collier en forme de samarre - 8 anneaux très ténus - 2 perles en olive - 2 éclats de silex -
5 fragments de poterie.

Signalé par deux auteurs anciens dans la commune de Tonnac, ce monument a fait l'objet de recherches prolongées de la part du Spéléo-Club Albigeois et du Spéléo-Club de Cordes.

Le lieu dit est pratiquement inconnu des autochtones. Par contre les signalements donnés par du MEGE correspondaient à la physionomie du dolmen de La Gazelle, commune de Vindrac et dont la chambre contenait malgè de multiples visites, de nombreux ossements humains.

Mr l'abbé M. Bessou en consultant le cadastre de 1810 a constaté qu'un lieu-dit : Pompidou se situait tout à côté de la ferme de La Gazelle proche du dolmen du même nom. Il ne fait pas de doute que ce mégalithe portait autrefois ce nom de Pompidou dont la tradition s'est perdue. Le nom du monument "Lou Pompidou" se traduit par "lieu des trépignements". Ch. Nodier et J. >Taylor les écrivains du "Voyage pittoresque et romantique dans l'ancienne France" citant ce dolmen écrivent que dans quelques dialectes de l'Albigeois "pompi" signifie "assommer".
En 1902 ces deux versions firent l'objet d'un article humoristique paru dans le Canard Enchainé du 6 juin.